Tu as appele, tu as crie et tu as brise ma surdite ;tu as brille, tu as resplendi et tu as dissipe la cecite ;tu as embaume, j’ai respire et haletant j’aspire a toi ;j’ai goute, et j’ai faim et j’ai soif ;tu m’as touche et J’me suis enflamme Afin de ta paix.
Di?s Que j’aurai adhere a toi de bien moi-meme,nulle part il n’y aura i mon sens douleur et labeur,et vivante sera mes ri?ves toute pleine de toi.Mais maintenant, puisque tu alleges celui que tu remplis,n’etant jamais rempli de toi je suis un poids Afin de moi.Il y a lutte entre faire mes joies dignes de larmeset nos tristesses dignes de joie ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.Il y a lutte entre faire mes tristesses mauvaiseset nos bonnes joies ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.
Ah ! malheureux ! Seigneur, aie pitie de moi.Ah ! malheureux ! voici mes blessures, je ne les cache jamais :tu es medecin, j’suis malade ;tu es misericorde, j’suis misere.N’est-elle jamais une epreuve, notre vie humaine concernant la terre ? Et mon esperance reste tout entiere uniquementdans la grandeur immense de ta misericorde.Donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux. O amour qui toujours brules et jamais ne t’eteins,o charite, mon Dieu, embrase-moi !
Destinee a Proba, riche dame romaine, la lettre 130 traite de la priere de demande.
S’il nous est demande de prier, ce n’est nullement pour informer Dieu de nos desirs, qu’il ne saurait ignorer, mais pour former en nous le desir de Dieu qui veut nous combler de ses dons. Cela s’agit d’ajuster une desir au don de Dieu.
C’est celui qui sait donner de bonnes choses a ses gamin qui nous oblige a demander, a chercher, a frapper (Lc 11, 9-13). Pourquoi Dieu agit-il ainsi, puisqu’il connait cela nous reste necessaire, avant meme que nous le lui demandions ? Nous pourrions- nous en inquieter, si nous ne comprenions pas que le Seigneur notre Dieu n’a certes pas besoin que nous lui fassions connaitre notre volonte etant donne qu’il ne est en mesure de l’ignorer, mais qu’il veut par la priere exciter et enflammer nos souhaits, Afin de nous rendre capables de receptionner votre qu’il nous prepare. Or ce qu’il nous prepare est chose vraiment grosse, ainsi, nous sommes bien petits et bien etroits concernant le recevoir. C’est pourquoi Cela reste devoile : « Dilatez-vous ; ne portez jamais un aussi joug avec les infideles. » (2 Co 6, 13-14).
Oui, c’est chose bien grande , que l’oeil n’a jamais vue parce qu’elle n’a pas de couleur, que l’homme n’a jamais entendue parce qu’elle n’a aucune son ; qui n’est nullement venue au c?ur de l’homme, parce que c’est par elle que le c?ur de l’homme devra monter (1 Co 2, 9). Nous serons d’autant plus capables d’une recevoir que notre foi en elle va i?tre plus grande, notre esperance plus ferme, notre desir plus ardent. Un desir continuel forme dans la foi meme, dans l’esperance et la charite, est donc une continuelle priere. Cependant nous prions aussi Dieu verbalement a certaines heures et a certains temps libre fixes, Afin de nous avertir par ces signes concrets, pour nous reveler a nous-memes les progres que nous avons fera dans le desir et nous exciter a le rendre plus ardent i nouveau .
Cela etant Il semble bon et utile de vaquer longuement a la priere, lorsque de bonnes actions et le devoir d’etat ne nous en empechent jamais, quoique au sein d’ ces occupations memes il faille toujours prier avec ce desir que j’ai mentionne. Car ce n’est nullement, tel quelques-uns le pensent, prier longuement que de prier avec beaucoup de paroles. Autre chose est un long propos, autre un sentiment durable du c?ur . Du Seigneur lui-meme il est evoque qu’il passa la nuit en priere et qu’il prolongea sa priere (Lc 6, 12). N’a-t-il nullement voulu par la nous donner votre exemple, priant dans le moment a l’heure opportune, exaucant avec le Pere dans l’eternite.
Alors que les manicheens pretendaient le dispenser de croire, Augustin considere l’adhesion prealable a l’autorite en parole de Dieu tel le passage oblige pour parvenir a la comprehension de Dieu et de l’homme.
« Crois d’abord pour comprendre. »
Et maintenant, ravivez votre attention . Tout homme veut saisir ; personne qui n’ait ce desir. Mais l’ensemble de nous ne voulons pas croire. On me dit : « Je veux comprendre Afin de croire. » Je reponds : « Crois pour saisir. » ; voici donc une discussion qui s’eleve entre nous et qui va porter tout entiere i ce niveau : « Je veux comprendre avant de croire », me dit l’adversaire ; et moi je lui dis : « Crois d’abord et tu comprendras. » Pour trancher le debat, choisissons un juge. Parmi l’ensemble des bookofsex apk hommes a qui je puis songer, je ne degote aucun meilleur juge que l’homme que Dieu lui aussi a choisi concernant interprete. En pareille matiere et dans un debat de ce genre, l’autorite des litterateurs n’a rien a faire ; votre n’est nullement au poete de juger entre nous, c’est au prophete .
Tu disais : « J’ai besoin de comprendre pour croire » ; et moi : « Crois d’abord pour comprendre. » La discussion est engagee ; allons au juge ; que le prophete prononce ou plutot que Dieu prononce par le prophete. Gardons l’ensemble de 2 le silence. Cela a entendu des opinions contradictoires ; « Je veux comprendre, dis-tu, Afin de croire » ; « Crois, ai-je evoque, Afin de comprendre », ainsi, le prophete repond : « Si vous ne croyez jamais, vous ne comprendrez pas. » (Is 7, 9)
Par consequent, faire mes tres chers freres , votre homme que j’ai pris comme adversaire et avec lequel j’ai engage une discussion qui a ete portee au tribunal du prophete, n’a gui?re tout a fait tort de vouloir saisir avant de croire. Moi qui vous parle, ces jours-ci, si je cause, c’est Afin de amener aussi a la foi ceux qui ne croient pas encore. Donc, en un sens, cet homme a devoile vrai quand il a dit : « Je veux comprendre Afin de croire » ; et moi egalement j’habite dans le vrai quand j’affirme avec le prophete : « Crois d’abord Afin de comprendre. » Nous disons vrai tous les 2 : donnons-nous donc mon tour ; comprends donc Afin de croire et crois pour saisir ; voila en peu de mots comment nous pouvons accepter l’une et l’autre ces deux maximes : comprends la parole Afin de arriver a croire, ainsi, crois a Notre parole de Dieu Afin de arriver a la saisir.